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Mon carnaval à Rio
14/03/11
Je débarque chez Raphael juste à temps pour Carnaval. Au départ, j’avais l’intention de rester ici jusqu’a la fin de l’évènement puis de partir poliment. Je resterai finalement presque deux semaines…
Raphael habite en coloc avec Lino et un autre Raphael. C’est Carnaval, il à reçu des dizaines et des dizaines de requetes couchsurfing. Je m’y suis pris assez tôt pour avoir une place, mais c’était tout juste ! Quand j’arrive, il y’a donc Annika l’allemande, et Teresa l’italienne qui sont déjà la. Annika m’apprend à dire 555 en Allemand. Fünfhundertfünfundfünfzig. Interessant non? Et puis du coup, je réalise qu’en Francais on est ptête un peu plus facile à prononcer (enfin les mots sont découpés au moins quoi…) , mais on est pas forcement très logique.Quatre ving dix neuf = quatre fois vingt + dix fois neuf? Ha ben non c’est quatre fois vingt + Dix + neuf. Allez expliquez à un étranger qui apprend le Français qu’il faut pas chercher de logique la dedans…
Le carnaval de Rio c’est quoi. C’est des milliers de personnes qui font la fête dans la rue à toute heure de la journée ou de la nuit, c’est des gens qui se couchent à 4 h du mat pour se lever à 7h afin de pouvoir participer à tel « bloco » qui est connu, c’est la plupart des gens qui sont en vacances, c’est allez se baigner à Ipanema à 3h de l’apremidi, mais aussi à 3h du matin, c’est tout ca et tellement d’autres choses…
Je reste juste un peu déçu sur un point, la plupart des images que l’on voit a la TV francaise, avec les déguisements de folie, tout ça, ce sont des images du Sambodrome, la ou les écoles de samba défilent. Sauf que pour y acceder au Sambodrom, il faut payer des sommes pas forcément folles, mais importantes quand même, et clairement inaccessibles à beaucoup de brésiliens. Alors la fête populaire tout ca, la « vrai », elle est dans la rue, la ou ca sent la pisse bien acide qui vous pique le nez.

Il est quand même possible d'acceder gratuitement à la rue avant le Sambodrom, pour admirer quelques costumes
J’ai adoré le carnaval, mais c’était pas non plus la semaine d’anthologie que j’attendais. Imaginez une énorme fête de la musique qui dure plusieurs jours, c’est à peu près ça, et « rien de plus ». Mais c’est aussi ça voyager, y’a des déceptions sur des choses qu’on attendais depuis longtemps (je le répète, c’est très relatif hein, c’était génial quand même) et y’a aussi de grosses surprises sur des choses qu’on attendais pas. Le grand canyon aux USA par exemple, j’avais même pas forcément prévu d’y aller, et ça restera pour moi l’une des meilleures surprises.
Ce qui m’a le plus plus dans tout ca, c’est l’appartement ou je suis resté (bien trop longtemps au passage). Cet appart me confirme encore une fois que beaucoup de brésiliens sont des boules d’énergies positives, qu’ils sourient à tout et qu’ils sont super content de partager ça avec vous autour d’une caipirinha.
Apres le carnaval, ils ont hebergé un couple de voyageurs. L’un est Néo-Zélandais, l’autre est Canadienne. Le Neo-Zélandais voyage depuis…9 ans. Il n’est jamais rentré chez lui. 9 ans! Autant vous dire qu’il à eu le temps d’aller un peu partout.Et c’est sa première expérience couchsurfing. Il me raconte qu’il travail sur place à chaque fois, il arrive à trouver quelque chose. La, ils reviennent de 6 mois au Chili. Enfin bon, même après autant de temps à voyager, Mr n’avait jamais goûté les crêpes. C’est chose faite, et j’ai le droit à un compliment qui fait plaisir : « I’m never eating pancakes again »
Chaque jour que je passe ici me fait aimer de plus en plus le Brésil. Je suis content d’avoir choisi ce pays pour rester quelques semaines, je sens que je vais m’y plaire. Je me met en quête d’un moyen de rester sans trop dépenser d’argent, même si Raphael et ses compères me répètent qu’ils sont prêts à m’accueillir autant de temps qu’il faudra, je préfère ne pas abuser.
Ca fait plusieurs fois que je rencontre des voyageurs qui ont travaillé dans des hostels, et l’idée me trotte dans la tête depuis pas mal de temps.Un petit tour sur hostelworld.com, je prend la liste (plutôt longue!) des auberges de jeunesse de la ville, et je leur envoi un petit mail pour voir si il y a moyen de dormir travailler chez eux…
- Raphael, Teresa, Moi, Joao Paulo, Lino
- Un costume classe, y’a pas à dire
- Le metro pendant carnaval
- costume de carnaval2
- costume de carnaval1
- un autre costume
- Il est quand même possible d’acceder gratuitement à la rue avant le Sambodrom, pour admirer quelques costumes
- Les gens sont très créatif pendant carnaval
- Vous remarquerez mon travail sur le déguisement!
- Et quand on a pas prévu le coup, on va se baigner en calecon
ha au fait, au Brésil, les Français ont la réputation de prendre une douche par semaine environ.Et au Mexique aussi d’ailleurs.Je sais pas si c’est vrai ailleurs. Ils étaient un peu déçu de voir que je correspond pas au cliché…

Brazil: Energia que contagia
25/02/11
De Campo Grande, la capitale de l’état du Matto grosso do sul, je prend un bus vers Sao Paulo, l’une des plus grandes villes du monde.Environ l’équivalent de 4€ pour un minuscule chocolat chaud et un mauvais donut. Adieu la sensation d’être riche, les repas complets à 1€ de la Bolivie me manquent déjà.La gare est très grande, énormément de monde. Je m’étais déshabitué à ça. Très bien organisé, propre, pas de vendeurs ambulants…petite sensation de retour à la maison !
Je commence par faire du couchsurfing chez Elenir et Luciana pendant quelques jours. Tout de suite, on me fait découvrir la vie à la brésilienne ! Soirée dans une école de samba (ca transpire l’énergie positive), on m’emmène voir la famille, on me chouchoutte même, j’apprend comme faire une vrai caipirinha, la boisson nationale, à base de citron vert, de cachaça et de beaucoup de sucre.
Tout ça fait énormément de bien, le Brésil est un pays largement plus développé que la plupart de ceux que j’ai visité depuis le Guatemala, et ca fait plaisir de retrouver de la bonne bouffe derrière une vitre en glace aseptisée, des voitures qui ne font pas une énorme fumée noir, et un semblant de logique en ce qui concerne les transports en commun.
Je déménage ensuite chez Pedro, l’un des brésilien que j’avais rencontré en Bolivie, dans la mine de Potosi. Pedro vit dans un coin chic, en colocation avec Andrea, Gabriel, et d’autres.Au brésil, j’ai plusieurs objectifs. Calmer le rythme, faire du bénévolat, et apprendre le portugais brésilien. Sur ce dernier point,Gabriel m’aide bien, lui qui ne parle quasiment pas anglais !
Au brésil, je découvre le sens du mot inégalités. En france il y’a des gens qui dorment dans la rue oui. Mais ici, il y’en a énormément, et sincèrement, des fois on se demande si ils sont toujours vivants. Et juste a coté de ça, il y a les énormes tours de la ville de Sao Paulo, la sécurité privée à l’entrée de chaque immeuble…
Pedro me fait découvrir un truc dont je suis déjà accro, le jus d’açai (assaiii). C’est un fruit d’amazonie, ils mangent ca avec des bananes par exemple, et je sais déjà que ca va me manquer le jour ou je quitterai le Brésil. En quelques jours, je suis déjà tombé amoureux du pays. On voit quelques tee shirts ici « Brazil: Energia que contagia » et je dois dire que c’est plutôt vrai. Il y’a une énergie ici qui fait plaisir, alors rajouter à ca les brésiliennes(wow), la nourriture(wow), la bonne humeur générale qui règne ici…
- Une vue sur Sao Paulo
- Pour faire une bonne caipirinha, surtout ne pas oublier d’enlever cette partie du citron qui change completement le gout
- Elenir, Luciana, Moi
- Avec Pedro sur le toit d’un immeuble a Sao Paulo
Premières impressions de Rio de Janeiro
1/03/11
Posté par Julien dans Brésil
4 commentaires
Arrivé à Rio aujourd’hui, j’enchaîne sur mon premier « bloco ». J’ai toujours pas compris ce que c’est en fait, mais je suis allé participer à un défilé à Rio, comme Carnaval avant Carnaval. J’étais déguisé en vélo invisible. Ambiance géniale, des mamies,des enfants, tout le monde déguisé à danser et chanter (la même chanson en boucle pendant plusieurs heures, il faut le préciser) dans la bonne humeur.
Bonne ambiance !
On part ensuite sur la plage d’Ipanema, ou une copine de Pedro s’amuse à m’apprendre à dire « t’es une grosse moche » en me faisant croire que ca veut dire tu es très jolie. Elle à quand même des remords quelques minutes plus tard et me dit la vérité ! On reste pour regarder le coucher de soleil d’Ipanema (un must de Rio selon Pedro), puis retour dans l’un de ces blocos pour finir la soirée.
Ipanema
Les brésiliennes ont plein de tee shirt sur le thême de la France, plus particulierement Paris. C’est assez marrant, on voit une tour Eiffel avec des slogans comme « battre pour vos droits », « Paris ville de l’amour », et mon préféré « je sui Parisienne », écrit en police Walt Disney, et avec la faute évidemment.